MA TRANSITION FRUGALE

2017 À AUJOURD'HUI

Ce loft d’amour, ce refuge que tu as été pour moi, je m’ennuie de toi parfois tu sais.

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Du temps où je recevais encore mon relevé de carte de crédit par la poste. Parfois, lire souvent, je ne l’ouvrais même pas. J’avais programmé que le solde se paie en totalité à la date prescrite, je pouvais avoir l’esprit tranquille (pensais-je) quant au maintien d’un bureau de crédit en santé. Quand il m’arrivait de l’ouvrir, mon doux, pas 1, pas 2, parfois 3, voire même 4 pages de transactions ! Ma carte de crédit était mon unique mode de paiement. J’étais la pro de l’optimisation des points fidélité. En théorie, c’est bien beau comme structure bancaire, mais avais-je vraiment la conscience associée à ma consommation ? ABSOLUMENT PAS !

Pourtant, je me sentais la bonne élève: aucune dettes de consommation, assiduité de paiement, épargne ~ 10% de mon revenu brut… tous les principes appris dans mon parcours financier professionnel.

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2.0.1.7 | L’année des profondes prises de conscience. Le début de ma transition pour un mode de vie sobre & frugale.

Ça m’aura pris environ 18 mois pour mettre tout en œuvre. Le déclencheur aura été mon arrêt santé pour épuisement profesionnel & personnel. Ma curiosité insatiable me plongeait dans une profonde recherche #frugalité #indépendance financière. Bien que le plan se dessinait avec de plus en plus de clarté, j’avais bien conscience que je devais reprendre des forces avant de passer à l’acte. Un doute persistait quant à cet état d’entière satisfaction intérieure hors de la consommation de masse. Allais-je faire tout cela pour rien ? Cette question me taraudait l’esprit, mais mon intuition me disait que je n’avais rien à perdre.

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Sans plus attendre, voici les choix conscients apporté à mon quotidien au fil de ses dernières années. Je tenterai de présenter sommairement la racine et l’intention de ces choix.

J’ai cru bon d’organiser le tout selon les piliers de la finance conscience:

1. LE REFUGE,

2. LES PLAISIRS DE LA TABLE,

3. LES DÉPLACEMENTS,

4. LES COMMUNICATIONS,

5. LES PLAISIRS & BONHEURS,

6. LES ENFANTS

7. DIVERS (soins personnels, frais financiers, assurances autres, etc.)

Il se peut qu’au cours de ta lecture tu te dises « ouais, mais moi…». Je t’invite à les noter, à les voir comme des résistances du moment. En les nommant, les observant pour ce qu’elles sont, il y a déjà un grand pas de franchi. S’il y a bien une chose que je retiens de cette transition est qu’il y a toujours L’AUTRE FAÇON. Que ce billet puisse inspirer, piquer la curiosité et permettre d’élargir notre champs de conscience en lien avec tout ce qu’on nous raconte et nous fait miroiter relativement à la consommation.

Prête ?

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LE REFUGE

Depuis ma toute première propriété, j’ai souvenir d’avoir toujours accordé une importance au fait de ne pas me cloitrer avec de lourds paiements mensuels. En couple à ce moment, nous devions parvenir à payer tous les coûts fixes de notre budget avec un seul revenu, c’était un non-négociable. On a donc choisi une habitation à 60% du financement autorisé par les prêteurs.

Ensuite, lors de l’achat de mon loft, j’hésitais entre 2. Je pouvais financièrement «me permettre» les 2. Je me rappelle même que mon ami courtier immobilier, avec tout sa bienveillance, m’ait dit que je pouvais bien me permettre un bien avec une chambre. Là n’était pas la question. Je n’arrivais pas à me faire à l’idée que j’allais payer les dizaines de milliers de dollars supplémentaires pour une chambre et un méga walk-in. Fou han ! Je préférais opter pour plus petit, en prenant soin de l’aménager avec du mobilier mobile augmentant du même coup sa valeur de revente. Je n’ai jamais regretté mon choix. Certainement qu’il y a eu des ajustements à apporter lorsque Sacha a emménagé, mais rien d’insurmontable.

Bien que j’ai été propriétaire et que j’ai longtemps porté la croyance que l’être était un bon investissement, aujourd’hui, la location me comble parfaitement. Pour tout vous dire, actuellement, on paie notre 4.5 avec un magnifique espace extérieur, meublé, chauffé, éclairé, wifi, services d’ordures (Welcome to USA) pour 35% de notre revenu net (montant de la paie déposée au compte).

Côté entretien ménager, 3 seuls produits nettoyants dans toute la maisonnée; savon liquide vaisselle, un mélange eau-vinaigre-liquide vaisselle-huile essentielle et ces fameuses éponges «effaceurmagique» (je n’ai pas encore trouvé d’équivalent durable aussi efficace. Je suis preneuse de suggestions !)

Pour la lessive, quand le conteneur de ne nous offre pas 6x5L #reallife, je me tourne, soit vers un mélange maison à base de savon de Marseille ou la recette frugale d’Élisabeth Simard.

Aussi ! J’ai cessé d’acheter tout ce qui était jetable ou peu durable. Mon intention était d’éliminer ou remplacer l’usage par un objet multi-tâche. Comme par exemple, je ne possède plus de rondelles démaquillantes jetables ou lavables. Un gant de toilette fait amplement le travail. Même constat avec le coton-tige, le gant rempli la fonction avec brio. Un bon rasoir réutilisable dont je n’ai qu’à me procurer des lames et, personnellement, plus besoin de crème à raser depuis l’adoption de ce rasoir. Côté cuisine, pas de feuille compostable ou d’essuie-tout que des linges de tissus sans flafla. Lorsque je me suis amusée à estimer le coût pour une maisonnée uniquement en essuie-tout…mon estimation s’élevait à 300$/an pour du papier à essuyer des dégâts là… Non merci pour moi, tout simplement !

LES PLAISIRS DE LA TABLE

ÉPICERIE

Avant ma conversion totale au dumpsterdiving, j’avais entamé de reprendre mon pouvoir sur le marketing alimentaire et nombreuses croyances associées notamment à ce géant de l’économie par abonnement, COSTCO ! Ma relation avec le Costco n’a jamais été très saine. Un amour-haine régnait. J’me suis donc mise à comparer le prix unitaire nos achats avec les prix en épicerie traditionnelle… Et bien s’en est résulté de l’annulation de l’abonnement. Ensuite, j’ai mis de côté toutes les circulaires et bien que c’était plus long les premières fois, je parcourais les allées en ne prenant qu’un seul indicateur de choix, le prix au 100g, une fois l’élément désiré identifié (ex: des pâtes bio). Souvent ça bat les «spéciaux». C’est à ce moment aussi que tu te rends compte que le prix des croûtons ça a juste pas d’allure, alors tu retournes acheter une baguette en te disant que tu vas les faire toi-même ces croûtons ! Ou encore le prix exorbitant des satanées capsule de café… J’pense je n’en reviendrai jamais de cette «avancée» alimentaire. Revenir à cette base solide, indéfendable même et rationnelle m’a libéré l’esprit ! Ne plus attendre la circulaire, ou avoir recours aux diverses applications… Quelle libération de charge mentale.

LIVRAISON

Tu ne me croiras peut-être pas, mais on a eu recours à la livraison de repas 1 seule fois; nous venions d’être refoulé à la frontière américaine à l’aéroport de Toronto ! (allô l’aventure !) Pendant que Sacha réservait une chambre d’hôtel, moi je tentais de nous trouver de quoi se nourrir ! Autrement, chaque fois que l’envie me prend, je prépare une commande…mais je n’arrive pas à peser sur le piton. Prix des plats + élevés que la carte en restaurant ou en take out, frais de livraison, pourboire, tout cela saupoudré de taxes … Je n’arrive pas à me faire à l’idée de payer ce prix uniquement pour assouvir ces moments où j’ai la flemme de cuisiner ou lorsque je crave pour un truc bien précis. Qu’est-ce que je fais alors ? Je reviens à l’essentiel; mon besoin de me nourrir, point.

RESTAURANT

Ma relation à la restauration a aussi grandement évolué. Avant 2017, je n’avais jamais trop pris le temps d’analyser l’aspect financier d’un menu. Puis un jour je l’ai fait (surprise han !) et ma relation à mon expérience culinaire en restauration a changer. Si le restaurant est uniquement un prétexte pour me retrouver avec des gens que j’aime, je choisirai de passer mon tour sur l’entrée et commanderai un plat économique; pâtes, pizza, sauté, etc. Certes, je ne serai jamais la cliente la plus payante d’une tablée, mais jamais je lésinerai sur le pourboire SI le serveur ne me pas fait sentir cheap d’une quelconque façon. Parce que oui c’est arrivé.

Il y a de rares occasions où là le restaurant est sélectionné avec soin pour son expérience culinaire unique. On pourrait m’apporter un menu sans prix que je ne broncherai pas au moment de payer ! Dans ces moments, je m’en remets totalement à l’expérience.

LES DÉPLACEMENTS

Me départir de la voiture de luxe me coûtant en paiement mensuel avec les assurances (avec prime pour voiture de luxe) 814,63$/mois. J’ai alors choisi de racheter, oui oui racheter, une bonne vieille et fiable Honda Civic payée comptant (5000$). J’aurais aussi pu choisir de la financer, en maintenant les versements de 785$, en 7 mois c’était réglé.

Depuis, nous avons 1 seule voiture pour la famille. Autant j’ai longtemps accordé une importance à ma voiture, fille de génération de mécaniciens tout de même, autant aujourd’hui, je suis comblée par le sens propre d’un voiture: son utilité me menant d’un point A au point B.

Nous avons intégré le transport actif dans notre mode de vie. Beau temps, mauvais temps, Sacha se rend à son travail en vélo ou à la course. Le choix de notre habitation en lien avec son lieu de travail est parmi les premiers critères de sélection.

Adopter le transport actif peut certes être exigent certains matins et requiert un temps d’adaptation sur le rythme familial. Une fois adoptée, j’oserai dire qu’on ne peut plus s’en passer. Le sourire de Nelia lorsqu’elle quitte à vélo avec papa renforce ces choix.

Le choix d’avoir une «vieille» & fiable voiture payée comptant mixé à l’adoption du transport actif est certainement parmi les choix les plus contributeurs de notre résilience financière. Avec 1 plein aux deux semaines, on ressent moins l’impact de la hausse des prix à la pompe. Être moins dépendant de la voiture pour nos déplacements se répercute dans la facture globale associée à la voiture; assurances, entretien, essence, etc.

Si tu as envie d’évaluer le coût annuel global de l’utilisation de ton véhicule, CAA a développé un calculateur très chouette. PAR ICI

LAVE-AUTO

Combien ai-je dépensé en service de lave-auto ? Je ne veux même pas le savouère ! Depuis que j’ai cessé de déléguer cette tâche à autrui, ne serait-ce qu’une machine, je retombe à chaque occasion dans mes souvenirs d’enfance avec mon papa a jouer à nettoyer les voitures !

LES COMMUNICATIONS

Vivre sans réseau cellulaire, connectés uniquement wifi depuis 4 ans bientôt. Et ce, sans aucun problème de communication avec chéri ! Pour tous les appels gouvernementaux ou autre exigeant de longues minutes d’attentes, nous utilisons une application de téléphonie IP gratuite comme FONGO. Pour la géo-localisation, rien de mieux que l’app MAPS.ME. En toute franchise, en 4 ans, il y a une seule fois où j’aurais aimé avoir une ligne cellulaire; lorsqu’on est tombé en panne sur l’autoroute en pleine pluie torrentielle avec Nelia âgée à peine de 9 mois. Eh que je ne feelais pas bien ! Mais encore une fois, j’ai été impressionnée par la bonté des gens et notre sens de la résilience. Je vous raconterai ça dans un prochain billet !

ABONNEMENTS

Aucun abonnement télé comme le câble, Netflix ou tous les autres services de streaming. Ça devient un savoureux plaisir durant les séjours à l’extérieur. Si on est pas prêt à s’en débarrasser 100% du temps, pourquoi pas débrancher aussitôt l’arrivée de la belle saison ? Déjà 6 mois représentent ~ 60$. C’est non-négligeable !

Pas de Spotify ou abonnement AppleMusic. On endure la pub aux 30 minutes même si c’est la musique pour notre choukette. Sinon le soir, une bonne vieille playlist pour son dodo.

Pas d’abonnement de stockage de données comme ICloud, Dropbox. Le prix d’un disque dur externe est si accessible que payer une mensualité ne fait pas de sens pour nous.

APPAREILS

Je vous écris chaque semaine en direct de mon MAC 2010 acheté au tout commencement de mon BAA. J’ai eu à lui offrir un peu d’amour; 2 trackpads, 1 batterie et un peu de mémoire vive. Jusqu’à présent, une seule chose me chicote, je ne peux installer Antidote, alors chéri accepte gentiment de relire mes textes.

Récemment, nous avons tenté l’achat d’appareils reconditionnés et c’est un charme. Ça entre en cohérence avec notre désir de ne pas participer à la demande croissance des produits technologiques tout en profitant d’une garantie sur le produit et de généreuses économies. Avant de retourner à l’achat d’appareil à l’état neuf, ça va prendre de sapristi de bons arguments !

PLAISIRS & BONHEURS

LECTURE

L’un des secrets les mieux gardés du Québec: l’abonnement gratuit pour TOUS les québécois à la bibliothèque nationale BANQ. On a accès à une infinie de documents, libres et journaux. J’ai longtemps combattu mon désir et plaisir de tenir un livre entre mes mains. Maintenant réconcilié avec celui-ci, j’assume complètement, le montant alloué annuellement pour l’achat de livre seconde main.
Par ici pour s’abonner

ABONNEMENTS

Aucun abonnement PREMIUM pour des services xyz comme Strava par exemple, application chouchou de chéri pour documenter ses sorties sportives.

Pas de café sur la route ou d’arrêt au dépanneur pendant le plein d’essence. Eh ça ! Toute une déconstruction ! Aujourd’hui, prendre la route rime avec tout le nécessaire pour se nourrir et se divertir à l’embarquement !

SOINS PERSONNELS

J’ai cessé de fréquenter assidument le service de coiffure. Je n’en pouvais juste plus de claquer plusieurs centaines de dollars à chaque visite. Je m’observe dans ma relation avec mes nouveaux compagnons blancs. Je m’offre le doux plaisir, 2x par an, une coupe et une teinture semi-permanente comme je ne suis pas encore 100% confortable avec mes nouveaux compagnons. Et du côté de Sacha, il ne se plaint pas de mes non-skills de coiffeuse. Ça se résume à cela côté soins personnels.

ACTIVITÉS

Au Québec, nous avons la chance de vivre au rythme des 4 saisons. Longtemps pour moi ce cycle rimait avec renouveau. À l’arrivée de la saison de vélo route, hop une envie de me procurer un nouveau kit. À l’hiver, hop, pourquoi pas une nouvelle tuque ou un nouveau manteau. Et ce renouveau aussi dans l’effervescence de vivre à fond cette courte période estivale en multipliant les 5 à 7 en terrasses, les week-ends en chalet avec les copines… Mais quelques mois plus tard, ce cycle reprenait avec la saison hivernale où là le choix de mes activités étaient plus portées vers le cocooning, mais tout aussi payantes.

Dans les premiers mois de ma transition frugale, une question occupait mon esprit quant aux activités payantes vs gratuites: Est-ce que mon ressenti associé à une activité est intimement relié au fait de payer pour celle-ci ?

Toujours présente au centuple depuis que je suis maman, j’ai du plaisir à (re)découvrir une multitude d’activités gratuites ou encore transformer une activité payante en une gratuite avec le même enchantement. Par exemple, une fois en Australie, plutôt qu’aller au zoo, j’ai déniché un sanctuaire pour Koala dans un superbe espace où nous avons profité pour pique-niquer.

Orienter la majeure partie de nos activités vers des options frugales, ça laisse ainsi plus d’espace pour celles qui seront payantes quelques fois dans l’année.

LES ENFANTS

En 2011, révisée en 2015, l’étude de MoneySense sur le coût d’un enfant jusqu’à ses 18 ans s’élevait ~ 254 000$. Quand j’ai pris connaissance de cette étude alors que je travaillais toujours dans le domaine bancaire, j’ai aussitôt eu envie de documenter mon expérience parentale financière par curiosité.

Alors depuis le tout premier achat en vue de l’arrivée de Nelia, je documente tous; achat et revente de tout ce qui revêt à ses besoins. Et, ne vous m’éprenez pas, c’est vraiment une source de plaisir pour moi. La finance est mon socle, alors !

Notre intention de départ est de combler tous les besoins à Nelia à partir du filet social québécois; les allocations familiales. Je suis curieuse de constater au fil des années comment cette intention se concrétisera. Je suis bien consciente qu’en vieillissant, quelques défis se présenteront à nous !

Jusqu’à présent, pour me faciliter la tâche, aussitôt que j’identifie un besoin, je le note et commence les recherches assez tôt. Comme par exemple pour le chariot, je le cherche depuis déjà 7-8 mois ayant une idée très précise du modèle convoité. Je ne perds pas espoir ! Aussi, pour tous les achats de plus 100$, j’aime prendre soin de trouver seconde main même si ça exige son lot de patience !

En ayant pour intention de combler les besoins du quotidien à Nelia à partir du filet social québécois, il me paraît ainsi plus facile d’intégrer au budget familial les 2500$ annuel (208,33$/mois) pour son REEE.

DIVERS

ANIMAUX

Amoureux des animaux, avec les nombreux déménagements de ces dernières années et les défis s’y rattachant, je nous vois très difficilement avoir un animal de compagnie. Peut-être un jour si nous sommes installés pour un bon moment à un même endroit, mais encore j’en doute. Nous séparer de Jean-Paul et Raymond (2 magnifiques tortues d’environ 5-6 ans) a été un évènement très émotif. Nous avons eu la chance qu’elles trouvent place auprès d’une étudiante en santé animale. En revanche, on adore être les gardiens des précieuses bêtes de notre entourage !

ASSURANCES

J’ai 2 assurances que je maintiens auxquelles je crois en leur plus-value; une assurance vie permanente dont il me reste que 9 ans à payer et une protection maladies-graves couvrant notamment en cas de diagnostic de cancer.

Pendant mes années au département d’assurance au sein d’une institution bancaire, 2 statistiques ont particulièrement retenues mon attention.

1. La société canadienne du cancer prévoit que 2 Canadiens sur 5 (44 % d’hommes et 43 % de femmes) seront atteints de cancer au cours de leur vie.

2. Toujours selon la société canadienne du cancer, le coût moyen d'une série de traitements de chimiothérapie contre le cancer avoisine les 65 000 $, et toutes les provinces ne remboursent pas l'ensemble des frais.

Le sujet des assurances est épineux, j’en conviens. Je désirais ici partager le fondement de ma réflexion personnelle quant à l’assurance maladies-graves.

FRAIS BANCAIRES

Aucun. Je n’accepterai JAMAIS de payer pour ce type de frais. J’y suis totalement allergique. Certes, j’ai eu comme avantage pendant toutes mes années dans le domaine de ne pas payer de frais bancaires. Et ça se poursuivra malgré mon non-emploi. Il y a plusieurs façons de s’en soustraire: conserver un certain solde, en diminuant le nombre de transactions mensuelles en utilisant sa carte de crédit comme outil de paiement ou en optant pour une banque en ligne comme Tangerine par exemple.

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TRUCS EN RAFALE

On ne possède pas :

• De sacs pour tout et n’importe quoi. Nous avons chacun notre sac à dos pour les besoins quotidiens et dans toutes les habitations où nous avons séjourné, il y a toujours quelques sacs pour l’épicerie. Et encore, on n’hésite pas à demande des boîtes de carton à l’épicerie au besoin.

• À peu près tout ce que Proctor & Gamble ainsi que son principal concurrent Unilever offrent.

• De sacs à poubelle, à collation ou à congélation; on lave au besoin, conserve nos sacs à pain et avons des contenants qui nous suivent depuis plusieurs années.

• De panier à linge; camouflée dans le garde-robe, une boîte de carton remplit cette fonction.

• De bouteilles d’eau, gourdes pour chacune des activités de notre vie. Mon thermos à café, first édition chez David’s tea, et nos gourdes de vélo remplissent la fonction.

Il y a surement d’autres trucs, mais je m’arrête ici ! Le billet est déjà ben trop long ! Si jamais il y a un truc dont tu te questionnes à savoir comment faire pour adopter une option frugale ou encore les questions qui ont peut-être accompagné ma prise de position, n’hésite pas à m’écrire en commentaires. Ça me fait toujours extrêmement plaisir de partager avec ma plus grande sincérité !

Je terminerai par les 2 questions qui composent la majorité de nos choix

En disant NON à ceci, à quoi dis-je OUI ?

Cette question me sert principalement pour la contribution à divers projets à long terme et à honorer le temps hors travail.

Exemple: en disant NON à cet achat, je dis OUI à plus de temps avec Nelia.
Ou encore: en disant NON à un paiement de voiture mensuel, je dis OUI à me rapprocher de mon indépendance financière.

Et inversement c’est aussi vrai;

En disant OUI à ceci, à quoi dis-je NON ?

Celle-ci me supporte principalement quand vient le temps de poursuivre la déconstruction de certaines croyances ou être en cohérence avec nos valeurs.

Exemple: en disant OUI à l’achat seconde main de tout ce qui est possible pour Nelia, je dis non au lucratif marché de la puériculture.

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Ah ! Puis au cas où tu te poses la question… Je te rassure notre quotidien est hyper trippant ! Je reconnais que ça peut paraître marginal aujourd’hui comme mode de vie (bientôt je crois nous y serons tous confrontés malgré nous). Je crois aussi, plus que jamais, que la sobriété, la frugalité hédoniste, et le contentement volontairement choisi et raisonné sont accessibles et, pour moi, ils sont source d’apaisement, de libération et d’épanouissement.

So, enjoy the frugality path !
Marie